En assistant aux funerailles d'une amie chère j'ai encore été renvoyé à mes propres et virtuels derniers voeux.
C'est facile de dire : qu'est-ce que tout cela peut faire quand tu seras mort ? Ou encore se poser de questions du genre : "Dans quel lieu vourdais-tu que tes proches se rassemblent pour se recueillir ?" ou "Quelle musique voudrais-tu entendre le jour de tes funerailles ?" Que voudrais-je exclure à tout prix de cette cérémonie ?" et ainsi de suite.
C'est en fait la question de savoir de quelle façon on va se souvenir de moi, la soi-disante postérité.
La prmière fois que j'ai voulu écrie un testament c'était justement à l'occasion de la mort accidentelle et brutale d'une très bonne amie, il y longtemps déjà. A l'époque j'assistais impuisamment au spectacle que ses parents depuis longtemps oubliés tirait de cette triste histoire : la récupération totale de sa vie après-coup (ils ne pouvaient pas se sentir depuis des années) et la tentatve pour effacer complètement sa vie actuelle.
Enfin je n'ai jamais écrit ce testament et je ne l'écrirai probablement jamais.
Le fait de ne pas l'avoir écrit est peut-être en dehors d'une certaine fainéantise le signe d'une capitulation : la mémoire n'est pas mon affaire mais celle des suivants.